L’Église, dans sa sollicitude pour les malades, a dès le début montré un grand soin pour leur permettre de recevoir le sacrement de l’Eucharistie, même s’ils ne pouvaient se déplacer pour la célébration. C’est pourquoi, très tôt, elle a conservé le pain consacré pour pouvoir le porter à ceux qui en ont besoin. C’est là l’origine du tabernacle dans nos églises.
Et puisque l’eucharistie est le mémorial du passage de la vie à la mort du Christ, mais aussi de son passage de la mort à la vie, elle est aussi le sacrement pour les mourants. Reçue en viatique (ce qui signifie passage), elle donne la force de Dieu au malade qui s’apprête à vivre lui-même ce passage dans la foi.